Les Figures de l’ombre

« J’ai juste fait mon travail. La Nasa avait un problème et j’avais la solution », -Katherine Johnson a raconté cela récemment au « Washington Post ».

Le film les Figures de l’ombre, sorti en 2016, tiré du roman écrit par Margot Lee Shetterly appartient au genre « drame biographique ».

Son originalité dépend moins de son style que de la mise en scène des personnages qui ont beaucoup servi l’humanité. Ici à la NASA, elles étaient désignées par le mot « ordinateur » et n’ont pas été reconnues malgré des capacités professionnelles exceptionnelles.  

Katherine Johnson moteur mathématique d’Apollo 11, Dorothy Vaughan responsable du département de calculs informatiques et Mary Jackson première Afro-Américaine ingénieure en aéronautique sont des figures symboliques hors du commun qui méritent d’être affichées sur les murs des chambres des jeunes filles comme symbole de motivation.

Histoire :

Dans les années 1920, les parents de Katherine Coleman découvrent que leur fille possède un don pour les sciences. Elle doit poursuivre ses études dans une école réservée aux Noirs (les Blancs étant alors dans des écoles séparées) car elle est dotée d’aptitudes intellectuelles exceptionnelles. En 1962 en pleine guerre froide, devenue mathématicienne,

Katherine Coleman (maintenant Goble) travaille au sein d’un groupe de ‘calculatrices’ humaines à la NASA, sur le campus du Centre de recherche en Virginie, avec deux de ses amies : l’aspirante ingénieure Mary Jackson et la superviseure d’équipe Dorothy Vaughan.

Le film montre de nombreux exemples de ségrégation toujours en force malgré l’abolition et de la continuation dans les mentalités des étiquettes « Jim Crow » cela dans les rapports entre blancs et noirs.

La motivation, essence du succès :

Dans les phases difficiles de la vie, nous remarquons que la lumière nous fait croire à un avenir plus radieux et plus paisible vis-à-vis du présent difficile. Dans les Figures de l’ombre, les différentes relations des afro-américains dans leur communauté représentent cette lumière en dissipant la noirceur qu’on croirait éternelle. Ces relations intra-communautaires sont indispensables à leurs vies,

elles la rendent plus facile presque plus douce, et encouragent les trois femmes à mieux supporter la dureté d’un quotidien vexatoire due à leur sexe, leur race.Le film montre combien l’église joue un rôle essentiel dans leurs motivations, leurs combats et que ce lieu de réunion a contribué au succès du mouvement des droits civiques des afro-americains, tout en apportant soutien émotionnel, physique, moral et spirituel.

On vous invite tous à regarder ce chef-d’oeuvre et de le suggérer à vos amies.

N’oubliez pas de nous donner votre avis sur le film et des scènes qui vous ont particulièrement plu.

La Terminale section Française

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